mardi 12 février 2008

Où l'on reparle de galet

Parce que oui, je vais reparler des suites du galet maudit. Parce que non, 10 mois après, cette histoire n'est toujours pas terminée.
Pour ceux qui ne suivent pas, je rappelle les faits. Un galet maudit, ensorcelé par une vieille mégère, a surgit devant moi au cours d'une randonnée épique au coeur de la jungle canarienne, et a choisi l'ongle de mon gros orteil droit comme trophée avant de s'enfuir en hurlant des chants tribaux. Je ne l'ai jamais revu (ni le galet, ni son trophée) et depuis, je rumine en silence cette douloureuse attaque de mon intégrité physique et cette perte incommensurable.
(je l'ai, le césar là?? Non??? )
Donc, après les traumatismes immédiats, la sensation de membre fantome, et tout et tout, une tendinite au genou, un blocage de lombaires, et un pied affreusement affreux (traumatisme encore, même s'il est invisible...), je croyais voir le bout du tunnel.
Las, il s'agissait d'un phare de train... Mon ongle repoussait. Mais j'ignorais le drame qui se jouait dans la partie obscure de mon gros orteil (Da da dadada da...). En effet, ce vilain garçon d'ongle avait décidé de cultiver son coté vampire et avait choisi de repousser, non pas à la lumière aveuglante de ma chaussette, mais dans la chair de ma chair... Et ce, par tous les cotés possibles!!
Bon, j'ai fini par découvrir le pot aux roses. La couleur violacée de mon orteil, ainsi que son allure de champignon atomique (on avait dit "Pas les armes biochimiques!!") m'ont poussé à prendre rendez vous chez une pédicure en urgence (parce que moi, je ne fais pas les choses à moitié)....
Bref, ca va mieux (mais j'aurais du récupérer les morceaux qu'elle a extrait, ca aurait documenté ce charmant récit) mais quand même. Me v'la bonne pour nettoyage tous les matins et tous les soirs, mit tulle pour faire dodo.

PS bonus track : si vous êtes gentils, la prochaine fois je vous raconte comment ma kiné m'a débloqué la machoire et l'oreille. Ce fut une expérience... bizarre...

PS bonus allez voir ailleurs si j'y suis :
Pour avoir l'envers du décor d'un grand magasin supermarché, et peut être changer votre vision de cet univers (im)pitoyable, c'est par LA
Si vous préférez les zoulis dessins/tranches de vie, c'est par ICI.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Mais j'ignorais le drame qui se jouait dans la partie obscure de mon gros orteil (Da da dadada da...). "
Dada ?
Dadadirladada?
Ton orteil a été blessé par les bronzés?
sur une plage en plus....
Tout se tient, on voit le bout du tunnel ( casse toi le train ) et du complot !