samedi 26 avril 2008

Un truc de fou!!

Un truc de dingue meme!!! Hier soir, nous avons eu la visite d'un livreur d'Air France.. Qui nous a ramené notre valise manquante... En bon état... Complète. Presque pas poussiéreuse... Dingue non??
En fait, j'ai rappelé jeudi le service bagage, car je n'avais qu'un seul des 2 tickets d'embarquements qu'ils me réclamaient pour la déclaration de perte du bagage... Mais là, on m'annonce que mon bagage serait revenu de Miami, où il se la coulait douce et qu'il était en attente de confirmation. Et le soir même, une "charmante" hotesse de chez Air France service bagage m'appelait pour prendre rendez vous pour la livraison du dit-objet du délit...
Et c'était bien le notre!! Joie indescriptible dans la maison! J'en ai profité pour faire la posture de l'arbre et du guerrier devant ma télé sur ze ultime fashion object du moment (wii fit pour ceux qui ont arreté de sortir de chez eux), mais c'est une bonne nouvelle...
Lundi, j'appelle le service client pour savoir si mon dédommagement, je m'assoies dessus pour faire l'hélicoptère.... :)

jeudi 24 avril 2008

Jour 11 - Dernier jour - Retour à Lima

Donc, hier nous avons passé la journée à Cuzco, et le soir nous avons été au restaurant. En fait, en arrivant à l'hotel, nous avons échappé de justesse à une pluie diluvienne qui a duré toute la nuit. Et même lorsque nous nous sommes relevés le lendemain, il pleuvait toujours... Nous avons donc pris la direction de l'aéroport sous une pluie battante (à 7h00 du matin.. Ouch! Demain, grasse mat' O-BLI-GEE ;opp).
Arrivés à l'aéroport (petit. Plein de gens... J'ai peur!!!), nous apprenons que nous enregistrons nos bagages, mais en fait, on ne sait pas à quelle heure on va partir... Les avions ne décollent pas sous la pluie au Pérou! Bon, c'est surtout que quand il pleut, la visibilité est très réduite à cause du brouillard qui va avec et du coup, pour voler, c'est bien mais pas top...
Après 1 heure de poireautage, nous embarquons enfin pour Lima, dernière étape de notre périple...
On nous annonce que suite au séisme du samedi (nous sommes lundi, là, histoire de situer), la fondation archéologique que nous allons visiter a des murs abimés... Dommage, nous aurions bien aimé assister au séisme... Oui, c'est paradoxal, mais nous aimerions bien savoir quelle sensation ca donne, mais pas chez nous.. Bref...
La fondation archéologique présente beaucoup de vestiges du nord du Pérou... Des bijoux, des poteries, des tissus (d'ailleurs, au musée du Quai Branly, il y a une exposition de ces mêmes tissus. Pour ceux que ca pourrait interesser.... ). Beaucoup de jolies choses, plus que dans un musée traditionnel, puisqu'il s'agit d'une fondation privée (qui a donc beaucoup de sous).. En fait, notre guide local nous expliquait que tous les péruviens ont chez eux des trésors archéologiques. Mais ils n'ont pas le droit de les faire sortir du territoire et doivent pouvoir les restituer si jamais le gouvernement le demande... C'est assez bizarre, mais après tout, pourquoi pas!
(Petit aparté, encore... les péruviens du nord connaissaient déjà les pikachus...
)
Lima est une grande ville. Comme toute les grandes villes, elle est bruyante, polluée et finalement assez peu agréable. En plus, les péruviens étant assez peu adeptes des poubelles, la ville est survolée en permanence par des vautours... Cela dit, avec la brume jaunatre qui pèse constamment sur la ville, on les voit assez peu...
Je ne mettrais pas de photos de cette ville car on en a peu, et finalement, elles ne reflètent pas cette mégapole. Assez pesant a été la visite de la place de la ville. Une cathédrale, avec le palais de l'archevèque à coté (si quelqu'un connait le terme exact pour le désigner, merci de me le donner...), l'hotel de ville de l'autre coté de cette place. Et entre les 2, le palais présidentiel... Et comme le peuple n'est pas très très content, il a tendance à manifester ici. Mais ce n'est pas du gout du président, qui a déployé 2 tanks mit mitraillettes, camions anti émeutes mit canons à eau et moult milice zelée à faire circuler les passants qui passent...

Enfin bon, de très bons souvenirs de ce périple.. J'essaierai de vite oublier la gastro que j'ai ramenée (à défaut de valise, ahah!). Une grosse envie de retourner manger du bitume sur la Panaméricaine, avec une moto, une grosse envie de faire un beau trekk dans les montagnes. Mais bon, ca reste pas donné, ca reste un pays pas forcément très sur, même si le sentier lumineux est moins actif (les enlèvements contre rancon sont monnaie courrante) et surtout, ya plein d'autres destinations qui restent. :)

J'espère que ce petit compte rendu vous a plu, et vous a donné envie de partir... :)

mercredi 23 avril 2008

Jour 10, Cuzco....

En non, on n'a pas pourri le groove de l'empereur... D'ailleurs, on n'a pas croisé d'empereur... Par contre, c'est à Cuzco que les Espagnols ont fait le dernier empereur inca a été retrouvé étranglé. Bon, ca les arrangeait bien, puisque ca leur permettait d'asseoir leur suprématie et de couper court à toute velléité de rébellion....
Donc Cuzco est une grande ville (en même temps toutes les villes péruviennes sont assez étendues géographiquement, car à cause des séismes, ils ne peuvent pas construire d'immeubles trop haut), située dans une petite cuvette. Les montagnes environnantes (enfin bon, des collines, puisque Cuzco est déjà à 3000m) sont truffés de sites funéraires... Et donc nous avons visité 4 sites funéraires (avec un autel des sacrifices, parce que bon, faut pas déconner non plus, fallait bien sacrifier de la jeune vierge effarouchée pour faire revenir le soleil/pleuvoir selon les années).
Nous avons eu la joie de croiser un groupe d'adeptes des "Fils du soleil", qui a fait bruler de l'encens à coté de nous, a bu à une source qui a du les rendre grave malades le lendemain, a fait un triangle avec ses mains pour centraliser l'énergie dans son front et a fini par danser et sautiller pour on sait pas trop quoi car on est partis à ce moment là... Mine de rien, ca prend de la place un groupe comme ca...
Sur cette photo, on voit bien les 2 périodes différentes de construction. La base, plus "primitive", est antérieure à la partie supérieure, sur laquelle on constate un travail d'assemblage...


Ensuite, nous avons visité une ancienne cité inca, qui n'était pas une forteresse, malgré un agencement de simili-remparts à la Vauban (vous savez, en étoile, pour protéger plus facilement). Comme c'était Dimanche et que les accès aux sites étaient gratuits pour les Cuzcotais, il y avait beaucoup de familles venues pique niquer et profiter du beau temps. C'était super agréable.
Une fois encore, on constate le travail de fourmi sur les pierres pour qu'elles s'emboitent parfaitement sans joint....


Nous avons terminé la journée de visite par le temple du soleil. Un ancien couvent aménagé en musée retraçant la "culture" inca (même si le guide nous a expliqué qu'on ne peut pas parler de culture inca, tout comme on ne parle pas de culture chiraquienne. Les incas sont les nobles du peuple de l'époque. Mais par abus de langage, on parle quand même de culture inca. Et puis c'est mon blog ici ou bien??)
Malheureusement, pas de photos de ce site. Nous étions assez dissipés cet après midi la et on a vraiment pas écouté le guide. On a juste remarqué que les incas avaient déjà du LSD à disposition...

Bon, en vrai, il s'agirait d'une carte et chaque point blanc serait une ville... Mais bon, rien n'est certain, car personne n'est resté de la culture inca pour nous expliquer... :)

Nous avons fini la journée en autonome, qui en balade dans le temple du soleil, qui au marché artisanal pour acheter des souvenirs, qui à l'hôtel pour roupiller et se remettre de son mal de ventre...

Le soir, nous avons mangé dans un resto traditionnel inca, où nous avons pu assister à des danses folkloriques. Dommage que le haut parleur grésillait tellement que nous n'avons pas compris de quelle région du Pérou chaque danse venait. Mais les costumes étaient colorés et les artistes plaisants. Ma danse et musique préférée reste la toute première que nous avons eu, qui est la danse du condor. Et evidemment, les danseurs et danseuses miment les condors. Je vous laisse imaginer...

Demain, avion pour revenir à Lima et visite de Lima. Ca sera le dernier jour de notre périple... Et oui! C'est déjà fini!!

mardi 22 avril 2008

Machu Picchu, Jour 9...

Ce matin, levée de très bonne heure, on arrive à prendre le train à Oylletambo (là où nous étions hier) pour accéder au Machu Picchu. Ca reste le site le plus connu du Pérou. Quand on dit Pérou, on a invariablement 3 réponses : Machu Picchu, Lac Titicaca et Nazca. Le Machu Picchu, c'est 3000 visiteurs par jour, 1 seule ligne de train pour y aller (avec réservation obligatoire, nomitative et tout le toutim) et finalement un business qui commence à s'installer. Pour arriver sur le site, nous avons la joie de passer 2 heures dans un train péruvien, qui même s'il n'égale pas le confort des chemins de fer anglais n'est pas non plus un classe affaire. Mais bon, on se balade et le paysage change, meme si on est quand même pas mal secoués.... Assez bizarrement on descend. Oylletambo est situé plus haut que le Machu Picchu, qui ne culmine qu'à 2500 mètres... Et surtout, le Machu Picchu est en bordure de la foret amazonienne... Donc la végétation est beaucoup plus luxuriante et le temps un peu plus moite... Surtout que c'est couvert ce matin (mais nous avons les ponchos de pluie dans le sac, pas fous, hein!).

Donc, après un peu de train, nous arrivons à Machu Picchu Pueblo. D'où nous prenons un petit bus avec une quarantaine d'autres personnes pour atteindre le site. Ce site n'a jamais été découvert par les espagnols. Il a été découvert plus ou moins par hasard par un explorateur américain en 1911. Il s'agit d'une cité, avec temples, maisons et terrasses pour l'agriculture. Mais le site a été abandonné (par les incas) car pas assez rentable.
Je vous laisse admirer la beauté du site....

Nous avons choisi de ne pas suivre le guide pour faire la visite du site, mais plutot d'aller faire une petite randonnée au WaynnaPicchu, le petit pic juste à coté du Machu Picchu, pour avoir une meilleure vue sur le site. Nous aurons le temps de parcourir le site par nous même après, avant d'aller déjeuner... Enfin, c'est ce qu'on croyait. Il faut savoir également que seules 400 personnes peuvent faire cette randonnée par jour. Au dela, ils estiment que le site est abimé. Donc, il vaut mieux y aller le matin, si vous voulez être surs d'entrer...
Bref, nous sommes aussi sportifs qu'un escargot échoué sur une plage péruvienne, et nous avions demandé au guide si l'ascension était difficile. "Un petit peu" qu'il a dit... Mais non, elle est sacrément difficile!! C'est super abrupt, on crapahute, on se traine par terre, on passe sous des gros rochers, dans des petits boyaux et tout et tout! Mon short s'en souvient!! On a cru qu'on allait jamais réussir à finir. Mais finalement, nous avons atteint le sommet.... Et nous avons pris notre bain de foule car TOUS les gens qui montent restent bloqués juste à la sortie du petit boyau pour faire des photos.. Alors que tu peux en faire 10m plus loin, hein... MAIS NON, c'est plus drole de faire bouchon graisseux à la sortie.... Mais bon, nous avons vaincu le WaynnaPicchu, et c'est l'essentiel. Et c'est la que nous avons commencé à ressentir quelques gouttes de pluie. Tiens, c'est pas quelques gouttes, c'est carrément une averse... Nous sommes redescendus sous une belle pluie presque tropicale (elle était trop froide pour que ca soit une vraie pluie tropicale...), sur des marches de 60cm de haut pour 10 cm de large (j'exagère à peine), bien glissantes avec la pluie... L'enfer à la descente comme à la montée... Et arrivés en bas, le guide nous a récupéré. Impossible de profiter du site sous la pluie, on va manger plus tot que prévu et puis c'est tout... Nous avons eu la chance que la pluie s'arrete pendant notre déjeuner, ce qui nous a permis de visiter Machu Picchu Pueblo à peu près au sec...

Nous avons ensuite repris le p'tit train (dans la campaaaaagne, reconnaisse qui pourra... ;opp ) pour retourner à Oylletambo et reprendre le car pour la dernière étape (en car). Ce soir, nous dormirons à Cuzco (et ce, pour 2 nuits). La suite demain...
Sur la route de Cuzco...

lundi 21 avril 2008

Urubamba, la région... Jour 8

Donc, dans la région d'Urubamba, il y a les salines de Maras à visiter. Les salines, à priori, tout le monde connait de nom ce que c'est. C'est un endroit où on récolte le sel. En général, on trouve des salines près de la mer. Là, les salines sont à près de 3000m d'altitude et surtout très loin de la mer. Elle sont alimentées par une source qui arrive très chargée en sel. Ce qui a pour effet de rendre l'eau assez chaude. Ce qui est dommage, c'est que ce sel est impropre à la consommation. En effet, il ne contient pas d'iode et l'exclusive consommation de ce sel entraine une carence en iode et donc des problèmes de la thyroïde, comme le goitre, la prise de poids excessive, etc etc. Mais les péruviens continuent à l'utiliser, le sel issu de la mer étant trop cher...

La balade dans les salines fut très agréable, d'autant que le soleil était de la partie. Mais la descente au début du sentier était impressionnante. Bravo au chauffeur du car qui a négocié les virages sur un sentier où il y a la largeur du car et pas beaucoup plus... L'arrivée par l'autre coté (que nous avons descendu) est très abrupte et nous avons croisé beaucoup de péruviens qui passent par là pour accéder aux salines. C'est surprenant que des gens qui marchent tant et qui finalement font beaucoup de sport soient portés sur l'embonpoint....

Nous avons ensuite visité le site d'Oylletambo. Les première vieilles pierres inca de notre périple. En fait, la civilisation inca n'a duré que très peu de temps (2 siècles tout au plus). Elle était en phase ascendante quand les espagnols sont arrivés avec leur gros sabots, leur religion, et leur fusil... Ce site n'est pas du tout un site funéraire, mais un site agricole. Les incas étaient les champions de la culture en terrasse. Bon, d'accord, on peut voir quelques monticules de pierres ca et la, mais c'est simplement les esclaves morts pendant la construction qui sont enterrés là. Les incas étaient aussi les champions de l'agencement de pierres. Il n'y a pas un seul joint apparent et ils pouvaient passer des mois sur une pierre pour qu'elle s'emboite exactement avec sa voisine. Ils utilisaient la technique du martelage pour réaliser les empreintes....


L'après midi, nous avons magasiné au marché de Pisac, petit marché traditionnel. Nous avons acheté divers articles, mais nous n'avons pas fait de photos. Dommage, car les articles en question sont dans la valise qui a disparu (Air France vient d'ailleurs de me donner la procédure pour me faire dédommager de mon bagage perdu et de ce qu'il contenait...).

Demain, le clou du clou, le Macchu Pichu.

jeudi 17 avril 2008

Jour 7 : En route pour Urubamba.

Et voila. Le lac, c'est fini. C'était bien, mais une fois de plus, il faut reprendre le car pour aller à notre prochain hotel (la bonne nouvelle, c'est qu'on y passe 2 nuits, dans le prochain hotel. Ca va faire du bien. :) )
Donc, la route pour Urubamba. Du car, hein. Des paysages bien sympathiques, un col à 4300 (moins haut que celui qu'on a passé le premier jour, mais pas mal quand même. J'ai des preuves! )
Avant toutes choses, nous sommes montés au dessus de Puno pour visiter un site funéraire inca. Ce site funéraire est situé au dessus d'un petit lac (pas navigable), et le cadre est magnifique. Le site est silencieux, le paysage magnifique. On aurait bien eu envie de s'y installer. :)

Nous avons ensuite continué notre route par Pucara, ville où sont fabriqués tous les petits taureaux que les péruviens achètent pour protéger leur maison. Sur beaucoup de maisons, donc, on peut voir des taureaux comme celui ci, plus ou moins grands.
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Sur la route, nous avons visité une école traditionnelle. Je ne m'attarderai pas sur ce passage où Namour et moi nous sommes sentis vraiment mal. Les autres passagers ont distribué cahiers, stylos, bouteilles de shampoing, etc etc... Mais ça nous a fortement mis mal à l'aise (et il semble que nous n'ayons pas été les seuls).
Cela dit, l'école perdue au milieu de nulle part sur la route, c'est impressionnant.
Un nouvel arret, au col à 4300m, et les preuves tant attendues. Par contre, pourquoi un parasol palmier, ca reste un grand mystère....

En fin de journée, nous avons eu la chance de voir la chapelle Sixtine du Pérou. Il s'agit d'une église très très richement décorée (aussi bien en dorures qu'en tableaux et autres fresques). Mais comme les photos étaient interdites (faut bien vendre du prospectus au touriste, hein..), vous n'aurez pas de photos de l'intérieur.
Ce fut notre dernier arrêt avant d'arriver à notre hotel à Urubamba. Nous y passerons 2 nuits. Demain, visite des salines de Maras et du site d'Olleytambo (après midi shopping au marché de Pisac prévue aussi, mais c'est moins touristique... )

lundi 14 avril 2008

Escapade sur le lac (Jour 6)

Hier soir, tard dans la soirée (en même temps, vu que le soleil se couche à 18h00, on a vite l'impression qu'il est tard...), nous sommes arrivés à Puno, ville touristique dont l'activité est liée au lac titicaca.
Des photos de la route hier et de l'altiplano (comme on voit beaucoup dans les Andes. En fait, la cordilière semble assez peu accidentée quand on est dessus, car il y a de nombreux altiplanos comme ca, ce qui donne l'impression qu'on est tout le temps en plaine, alors que pas du tout!)


Et donc Puno. Puno est une ville nouvelle dans le sens où il n'y pas le schéma traditionnel de la "Plaza de Armas", avec la fontaine au milieu, la cathédrale à coté et les palmiers pour faire espagnol. Il n'y a pas non plus de grande cathédrale espagnole. La ville s'est développée avec le tourisme lié au lac. Au final, la ville de Puno ressemble à la ville du Havre, toute en béton, moderne....
Le lac est très pollué aux abords de la ville, ce qui a permis à une lentille d'eau de se développer et d'envahir tout le port. C'est moche et les Péruviens souhaitent que le lac soit inscrit en tant que merveille du monde naturelle pour profiter des subventions et construire une usine de retraitement (seules 10% des eaux usées de Puno sont retraitées avant d'être rejetées dans le lac).
Sur le lac, vaste, énorme, on ne se rend pas compte de la taille, il y a des iles naturelles et des iles artificielles.
Les iles artificielles sont construites en roseau par les Uros (enfin non, les Uros sont tous morts de cirrhose au foie. Mais il y a des gens qui ont repris la culture et qui ne vont jamais à terre, comme les Uros). Donc, les Uros vivent toute l'année sur leur ile. Chaque "famille" a son ile et l'agrandit, l'entretien et la découpe lorsqu'elle pourrit. Les enfants vont à l'école des iles (sur les iles) et ces gens ne vivent que du lac. ca veut dire tourisme et pêche. Ils meurent jeunes de maladies (cela dit, c'est assez peu surprenant).
Un bateau Uros dans lequel nous avons fait un petit tour d'un quart d'heure sur le lac. 2 indiens se sont mis à l'avant pour pagayer, et un 3ème nous a régalé d'un concerto sur flute de pan pendant la balade... :)


Ensuite, nous avons poussé jusqu'à l'ile de Taquile, où nous avons fait une belle marche de 3 kilomètres (en montée! Aie les jambes), pour arriver au centre de l'ile. Ici aussi, la communauté vis en autarcie. Les gens sont végétariens et ne mangent que les légumes et les fruits qu'ils cultivent sur leur ile. Ils ont des vaches pour le lait, des poules pour les oeufs et des moutons pour la laine. Car la grande spécialité de l'ile et surtout son attraction, c'est que les femmes filent la laine et les hommes tricotent (tout ca en marchant, c'est assez fort, je dois dire!). Le résultat est très fin et on ne croirait pas que c'est du tricot. :) Une sortie très dépaysante et surtout une bonne marche où nous nous sommes rendus compte que nous commencions à nous acclimater à l'altitude. Nous n'avons presque pas souffert lors de la montée. :)


To be continued demain...

Sinon, ranavoir, mais j'étais pliée devant ce dessin de Vidberg sur l'Actu en patate
Avouez que c'est bon, non?? :)

dimanche 13 avril 2008

5ème jour, la colca

Ce matin, réveil matinal. Nous allons observer les condors en milieu naturel. Mais le condor est ponctuel et territorial. Les différents points d'observation sont situés sur une zone géographique de 200 mètres de long environ, et le condor ne sort qu'entre 8h30 et 9h00, grosso modo. Avant, l'air n'est pas assez chaud pour qu'il puisse planer, après il préfère retourner dans sa grotte se coucher. Ce qui laisse au final une petite fenêtre d'observation, mais petite....
Donc, debout de bonne heure pour aller faire du car pour atteindre "La cruz del condor", le point duquel on voit le mieux le condor. Au passage, on passe par un village montagnard, où nous pouvons admirer la première église construite par les moines dominicains. Encore du baroque métis tout chargé. Et des travaux. Beaucoup d'églises péruviennes sont en cours de rénovation/reconstruction (sur fonds de l'UNESCO bien souvent, sinon de fondations privées pour la culture...) à cause des séismes. La grande cathédrale d'Arequipa a eu un clocher complètement détruit, et l'autre à moitié seulement lors du séisme de 2001. Ils ont été complètement reconstruits, car faisant partie du patrimoine culturel du Pérou...
Nous continuons notre route vers le canyon. Le canyon de la Colca est le plus profond au monde, avec un dénivellé de 3000 mètres. La partie que nous avons vu ne présentait un dénivellé que de 1300 mètres, mais c'est déjà impressionnant. Surtout que la route, en fait, c'est de la piste et que pendant la saison des pluies, c'est flaques profondes et compagnie. Bien sur, la route n'est pas assez large pour laisser passer 2 véhicules de front et nous avons eu quelques angoisses de finir au fond du ravin. Mais notre chauffeur était un champion.
Nous avons fait une petite marche de 2 km (ca nous a tué les jambes et les poumons), mais ca nous a permis d'admirer les condors. Impossible malheureusement de les prendre en photo. Les condors sont des animaux rapides en vol. Bien trop rapides pour le déclenchement de notre appareil photo. Peut être la prochaine fois avec le mode rafale, mais c'est pas gagné.... :)
Nous avons également visité une église très richement décorée. Le style espagnol est vraiment présent à l'intérieur de leurs églises et les dorures sont omniprésentes. Ce qui est amusant, c'est qu'ils ont vraiment intégré les rites "paiens" à la culture catholique. Nous étions juste après le week end de Paques. Et dans cette église, il y avait des légumes et des piments accrochés devant la statue de la vierge marie. C'est pour la remercier des bienfaits que la "Pacha Mama" (la mère nourricière) leur prodigue.
Nous avons ensuite continué notre route vers notre prochain hôtel, situé à Puno. Puno, ville au bord du plus lac navigable au monde, le lac Titicaca.

Le canyon
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L'église
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Bonus track rien à voir...
Nous sommes motards pour une durée indéterminée. Nous avons vendu notre voiture ce week end, mais nous n'avons toujours pas la date de livraison de la nouvelle... Et bien sur, il pleut comme c'est pas permis ce soir... Je sens que les semaines qui viennent vont être pénibles. :)

jeudi 10 avril 2008

A l'aube du 4ème jour

Avant de continuer le récit de notre périple, juste une petite minute de réflexion sur le fait que nous aurions pu rester là bas. Comme c'est le cas pour les 5 personnes originaires de Manéglise, qui ont survolé les lignes de Nazca dans les mêmes coucous que nous (il s'agit de la même compagnie aérienne), et qui malheureusement sont tombés sur un avion fatigué... Ca aurait pu nous arriver. Ca arrivera à nouveau, c'est certain. Mais ca fait quand même un peu bizarre...

Fin de parenthèse.

Bref, ce matin, nous prenons le car, car ce soir, nous dormirons à Chivay! Et la route est pas si mauvaise que ca au final. Disons qu'elle est globalement goudronnée. Les nids de poules ne sont pas plus larges que la moitié de la route. Heureusement que les routes sont assez peu fréquentées, car notre chauffeur a décidé que l'autre coté étant moins "accidenté", nous allons rouler à contresens. Nous faisons de la route de montagne, mais les Andes sont finalement assez peu accidentées. Bien sur, il y a beaucoup de sommets, mais les plateaux sont très vastes et donc au final, on fait 2 ou 3 virages et pouf, on a l'impression d'être à nouveau en plaine. Bon, ya moins d'oxygène, donc on plane un poil, mais globalement, c'est l'effet que ca fait. Pour ceux qui connaissent, c'est comme si on était tout le temps dans Grenoble, mais à la campagne. C'est désert, on voit les montagnes au loin, comme dans une cuvette...
Donc, sur la route, nous avons croisé des vigognes sauvages. L'un des rares animaux à ne pas être "domestiqué" (nous n'avons pas croisé d'élevages de vigognes). La laine de vigogne se ramasse "à la dure"! Les gens vont dans les montagnes attraper les vigognes sauvages, les tondent et les relachent (ya du mieux, ya encore 20 ans, ils les tuaient).
Une vigogne, c'est ca:
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Sur le chemin, perdus au milieu de nulle part (mais forcément tous les cars de touristes s'y arretent), nous avons trouvé un troquet qui propose la tisane de coca (pour le mal des montagnes) et de menthe sauvage de la bas (pour les problèmes digestifs). Nous avons essayé la tisane et c'est assez insipide. En fait, la feuille de coca est insipide.
Nous avons ensuite vu des troupeaux (domestiqués cette fois) de lama et d'alpaga (punks... Free Image Hosting at www.ImageShack.us)
Et enfin, après 8 heures de route, nous sommes arrivés à Chivay. Heureusement que nous avions récupéré nos bagages, car du coup, nous avions nos maillots de bain. Nous avons donc pu aller trempouiller dans les sources naturelles de Chivay, où l'eau (qui pue le souffre) sort à 80° de la terre (je vous rassure, les piscines où nous étions étaient à 37°). Mais prendre un bain à 37° en plein air (10°) à 3600m d'altitude, ca claque!! :)
Bon, nous n'avions pas prévu que les cottages où nous allions passer la nuit (et la salle commune aussi) n'avaient pas de chauffage, donc on a passé la nuit à se peler les miches. A tel point qu'on a préféré dormir à 2 dans un lit d'une personne et demie. Mais c'était mieux comme ca. :)
Ca avait un petit coté "lost in the mountains", le calme, la tranquilité, la flambée (imaginaire, yavait pas de cheminée, hein, mais c'est pour l'image). Je crois que ca reste ma soirée préférée. Loin devant le soir où on a retrouvé nos valises. :)

Demain, on va "explorer" le canyon de la colca et voir la croix du condor. Tout un programme.

mercredi 9 avril 2008

Jour 3, Arequipa!

Et çà rime!!
Donc, aujourd'hui grasse mat'! Debout facile à 8h00, hein!! Arequipa est à 2500m d'altitude, mais le soleil chauffe, alors fait péter le short, ma donzelle, maintenant qu'on a retrouvé les bagages!
Sauf que qui dit short, dit viande découverte et facile pour les moucherons piquants de la bas. Et comme on nous avait dit de ne pas prendre de répulsifs, bah on n'en a pas pris... Et les attaques en piqués sur les mollets, c'est carrément pas sexy du tout du tout!
Enfin bon, bref. Arequipa. La ville blanche. A cause des pierres utilisées pour sa construction. Pierres volcaniques toutes blanches. Ville aux rues étroites, elle est envahie par les taxis. La population locale est très demandeuse de ce service car peu de gens ont des voitures personnelles. Mais "Et la pollution?" me direz vous.. Et bien comme quasiment tous les véhicules roulent au GPL, la pollution (traces noires sur les murs) est quasi inexistante. Le Pérou a de très grandes réserves de gaz et faire modifier son moteur ne coute quasiment rien (500 dollars environ).
Arequipa est surmontée par 3 volcans (dont je tairai le nom par amnésie, allez voir Google pour ça.. ;opp) mais les sommets sont très souvent dans les nuages. Surtout à la saison des pluies.
Nous avons visité le couvent Santa Catalina, le plus grand couvent au monde de par sa superficie. Une partie du couvent est aujourd'hui ouverte au public, mais il reste 500 nonnes dans une partie fermée à la visite. Ce couvent est une ville à l'intérieur de la ville car il abritait des carmélites qui se coupaient du monde extérieur. Les peintures sont splendides et les couleurs très vivantes.
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Nous avons également été voir l'église San ?? (Francesco je crois, mais je ne suis plus sure) qui est un très bel exemple du baroque métis. Quand les espagnols sont arrivés au Pérou, ils ont imposé la religion catholique et ont donc fait construire des églises et des cathédrales par les autochtones. Mais les autochtones ont intégré leurs croyances dans les décors des églises. C'est pourquoi autour des niches dans lesquelles sont les statues des saints, il y a des décors avec le serpent, le puma, les fruits de la région, etc etc. Cela donne un ensemble assez chargé au final. :)
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Le Pérou reste un pays très religieux. Même si seulement 30% de la population est pratiquante, ca reste un bon score. Mais les églises sont très richement décorées à l'intérieur et il est quasiment impossible de visiter une église en dehors d'un office, car elles sont toutes fermées à clé. Cela dit, l'office péruvien est bien loin de l'office français tel qu'on le connait. Les portes restent grandes ouvertes, les gens entrent et sortent librement, pendant que le prêtre fait son office, nullement perturbé par ces va et viens.... Ca donne un coté plus sympa à la messe, je trouve. :)

Et en fin de journée, nous avons été lachés comme des grands dans cette ville immense (mais très petite pour nous, vu que nous sommes piétons, et qu'on nous a déconseillé de prendre les taxis, et de s'éloigner trop de l'hôtel. On ne sait jamais, hein... :)

Fin de journée tranquille sous le soleil péruvien donc. Demain, on repart en car pour notre prochaine étape, Chivay au coeur du canyon de la Colca.

To be continued.

mardi 8 avril 2008

Jour 2

Après une bonne nuit de sommeil, une douche salvatrice et un brossage de dents en règle (comment ca fait trop du bien de se laver les dents en fait! Bref, pouvez pas comprendre le bien être relatif à ca, après 2 jours de non brossage forcé, mais c'est pas le sujet), nous revoila partis pour une journée de car. Une longue journée. Au programme, de la panaméricaine, comme hier. De l'océan à droite, du sable à gauche. Une grosse envie d'aller se rouler dans les dunes et dans les rouleaux.. Mais on n'a pas le temps, on doit arriver à Arequipa le plus tot possible. Je rappelle que la nuit tombe à 18h00 (à peu près, hein. Elle tombe vite d'accord, mais pas à une heure précise comme ca), et la route de montagne péruvienne de jour, c'est bien mais pas top, alors la nuit, je te raconte pas!!
Donc, dunes à droite.... A tiens non, ca commence à changer, c'est plus dunes, c'est rocaille... Et d'un coup, tu sais pas pourquoi, au milieu d'un rocaille nue depuis environ 100 bornes, tu tombes sur 10 mètres (de large) de cactus plantés sur tout la hauteur de la falaise.. Et tu repars pour 100 bornes de rocaille sans rien. Personne ne sait expliquer le pourquoi de cette foret de cactus unique en son genre à cet endroit précis. Mais c'est rigolo et ca coupe de la monotonie du paysage... :)
Bon, sans rigoler, on attaque la montagne aujourd'hui. Pour atteindre Arequipa, on doit passer un col à 4800m.
J'avoue, j'ai rien vu de la route. L'altitude a eu un effet terrible sur moi : ze micro sieste.. Bon, ze macro sieste. J'ai pas arreté de dormir, j'arrivais pas à m'en empecher! Trop trop dur!! Le col, je l'ai apercu, mais de toutes facons, le guide a refusé qu'on s'y arrete, car tout le monde allait etre malade du mal des montagnes.
Arrivés dans la soirée à Arequipa (2300m d'altitude), on va passer 2 nuits dans notre hotel. Ouf, on va pouvoir se poser un poil...
Distribution des clés, et montage des 3 étages pour atteindre la chambre. A 2300M, les 3 étages, tu les sens dans tes petits poumons. Tu as l'impression que tu vas t'effrondrer tellement tu manques d'air. Mais non, tu y arrives quand meme. Tu ouvres ta porte... JOIE! NOEL! Les bagages sont la, tous, et intacts (certains n'ont pas eu cette chance, certains bagages ont été très abimés et des chargeurs de batteries subtilisés).

Demain, visite de la ville blanche, Arequipa. On va voir plein de choses. Mais ce soir, c'est "Pisco sour" de bienvenue pour feter le retour des bagages.

Non, je n'expliquerai pas l'explosion de fringues qui a envahi l'ensemble de la chambre d'hotel, tellement notre joie fut grande de retrouver nos petites affaires. On a sa dignité tout de même.

Arequipa, nous voila! ...

lundi 7 avril 2008

1er jour....

Bon, c'est une certitude maintenant. La nuit a été courte. D'autant plus que le compresseur qui a ronflé toute la nuit sous notre fenetre aura pu avoir l'obligeance de nous fournir de l'air conditionné. Mais queude! Tout se perd!!
Bon, C'est pas grave, nous allons finir la nuit dans le car. Allez hop, on y va, en route pour l'aventure!!
Nos pneus vont donc aller causer le bout de gras avec la Panaméricaine, la grande autoroute qui part du nord du continent et qui finit à la pointe sud. Chaque pays qu'elle traverse se doit de l'entretenir. Et au Pérou, c'est pas facile. En effet, la coté Pacifique est un désert. Il ne pleut jamais sur cette région et les quelques villages qui réussissent à survivre sont soit des oasis, soit ravitaillés chaque jour en eau par camion citerne. Autour de l'autoroute, c'est sable et dunes. Que des dunes de sable... Enfin, presque. D'un coté, c'est dune de sable, de l'autre c'est plage et océan à 100 mètres... Et quand le vent souffle, les dunes se déplacent et il n'est pas rare de devoir attendre le passage du bulldozer pour dégager la route complètement ensablée et donc impraticable.
1er arret dans la réserve naturelle de Paracas. Une grande baie maritime au large de laquelle baignent les iles Balestras. Donc, direction le petit bateau à moteur (promène couillons à 27 places) pour aller voir la faune de plus près. Mais au passage, on s'arrete pour admirer le candélabre gravé dans la pierre, qui n'est visible que de la mer et dont on ignore tout de sa création de sa signification (qui a dit un prélude à Nazca??). C'est très joli, c'est gigantesque et ca fait du bien de prendre l'air... ;opp
Après 45 minutes de remous et de secouage, nous arrivons près des iles. Qui hébergent des milliers d'oiseaux. Et des centaines d'otaries. Situées à proximité du courant pourvoyeur de poissons, les oiseaux et les otaries sont comme à l'hotel. Et du coup, tous les 4 ans, le Pérou récolte une de ses exportations lucratives : le guano. Il est assez difficile de retranscrire l'odeur ignoble qui a assailli nos narines à proximité des iles. Mais c'était gerbifiant. Très. Beaucoup! Mais en même temps, il y a tellement d'oiseaux que c'est magnifique... Flippant aussi. On repense forcément au film d'Alfred Hitchcok, hein.... Les otaries sont rigolotes, on croirait qu'elles prennent la pose pour nous! :) Enfin bref, il faut savoir qu'en 4 à 5 ans, les oiseaux produisent 1 mètre de guano sur chacune des iles (enfin les iles sont recouvertes entièrement de guano sur une épaisseur d'un mètre!). C'est énorme. Crade, mais énorme!!
La balade est sympa, mais il faut continuer le périple, alors retour au car!
Nous aurons droit à un arrêt pour aller tremper nos petits petons dans les eaux glaciales (max 13 les étés de forte chaleur) de l'océan Pacifique. Qui n'a de Pacifique que le nom. Les rouleaux sont assez impressionnants. Et le courant froid qui longe la cote fait qu'on a vraiment pas envie d'aller tremper autre chose que les pieds. Pourtant, les habitants de Lima, dès qu'ils le peuvent vont faire un tour sur les plages (mais pas à Lima. C'est trop pollué). Après quelques (trop) d'heures de car, arrivée à Nazca, où nous nous répartissons en petits groupes pour aller survoler les fameuses lignes.
Fortement déconseillé à ceux qui ont peur de l'avion, fortement déconseillés aux estomacs fragiles, nous voilà partis en CESNA (nous étions 3 + le pilote dans le notre) pour 45 minutes de folie!! Youhou!!!
L'aller semble long. Quand est ce qu'on arrive au dessus des lignes? Rho, pis j'ai pas de bol, j'ai qu'un écouteur qui marche à mon casque.... Mais on entend rien dans ce truc, je peux même pas discuter avec Namour!
Ah tiens, il dit quoi le pilote? En dessous de l'aile droite?? Je jette un oeil... Ah oui, vaguement, on voit quelques traits, mais c'est tout petit! Pis on reconnait pas bien... Et là, le pilote, sans prévenir, il plante son aile pour faire un demi tour rapide et refaire un passage pour coller les quelques lignes sous l'aile gauche, histoire que tout le monde en profite bien. Ca secoue les entrailles et ca fiche un poil les chocottes! C'est pas si solide que ca un CESNA! :)
Au terme du visionnage d'environ 6 figures, c'est retour au bercail. Et le retour est encore plus long que l'aller. Coup d'oeil fréquent sur les petits sacs honnis mais pratiques et nécessaires en cas de besoin. Et le pilote, pensant nous faire plaisir, qui fait un détour pour nous montrer une figure pas prévue sur le plan de vol! Merci coco, mais ca va aller la! J'en peux plus de serrer les dents!! :)
Au final des super souvenirs de cette virée en avion. Un peu déçue par la taille des figures (je voyais ca plus grand quand même), mais impressionnée par le nombre et puis bon, au sol, c'est quand même 'achement grand (il parait, vu que c'était trop loin pour qu'on y aille en vrai).
Toujours pas de bagages, mais ce soir, on a réussi à acheter un T-shirt et une brosse à dents chacun. Joie!!

To be continued.

PS : histoire de baver un poil... Le candélabre et l'océan Pacifique!
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dimanche 6 avril 2008

De retour....

Bon, bah ca y est, c'est fini. Nous avons atterri mercredi dernier. Nous sommes revenus de 14 jours au Pérou. Un voyage itinérant, en groupe, avec plus d'un euro par jour (nous n'étions pas dans Pekin Express, hein!).
Plein de souvenirs, dont certains perdus dans le bagage toujours porté disparu à ce jour... Plein de découvertes aussi! Et puis une course après des bagages, qui resserre les liens entre les voyageurs... Un choc des générations, pas méchant, mais rigolo!

Alors... Nous nous sommes envolés le 20 avril et après 11 heures de vol, 3 heures d'escale à Caracas et 6 heures de décalage horaire, nous avons posé le pied à LIMA, capitale du Pérou.. Je dois dire que les avions long courrier Boeing ne sont pas confortables... Pis ya pas d'écran individuels, c'est tout naze! Mais on n'y mange pas si mal, alors ca va... (Pour info, la DS a tenu bon pendant presque 5 heures! Joie!!)
Arrivés à LIMA, et après 1 bonne heure de queue à l'immigration pour avoir le droit de faire attention à un petit papier blanc à présenter au moment du départ, nous sommes arrivés devant un tapis à bagages arreté, et des employés désolés nous disant que nos bagages sont restés à Caracas... 60 bagages oubliés! Ceux de notre groupe et ceux d'un autre groupe de français... L'horreur! Mais bon, après 1 heure de négociation, prise de tickets des bagages, explications en espagnols, anglais, espagnol anglais, qu'est ce qu'il dit, j'en sais rien, et on fait quoi, mais c'est pas possible!, nous avons rejoint notre guide. Qui nous a annoncé la bonne nouvelle.. Nous n'aurons pas nos valises avant au moins 3 jours. Nous partons demain matin, bien avant que le prochain avion de Caracas n'arrive, donc nos bagages n'arriveront qu'à notre prochain point de rendez vous qui a un aéroport... Si tout va bien et si nos valises sont effectivement à Caracas. T'facons, on a pas le choix, hein, alors on va faire avec... Mais scrogneugneu quand même. Donc, ami lecteur, si tu as un vol long courrier avec escale, prévoit 1 ou 2 tenues de rechange dans ton bagage cabine et n'oublie pas ta brosse à dent!! :)

Arrivés à l'hotel vers 23h, lessivés, usés, poisseux (il fait en moyenne 25° à Lima, la nuit... 30° dans la journée... et 92% d'humidité quand il fait sec), le guide nous annonce que nous nous levons demain matin à 3h30 pour notre première journée de car. La nuit va être courte....

To be continued.