dimanche 30 novembre 2008

This is the end... (Mercredi 1 Octobre)

Petit aparté : J'ai un jour de décalage dans les titres de blog depuis le début de ce carnet de voyage! Et personne ne m'a rien dit?! Bon, bah je rattrape la date pour la dernière note de ce carnet de voyage, hein.. Ni vu ni connu. :)

Aujourd'hui mercredi, nous essayons de partir au phare amédée. Essayons est le terme car le bateau part du port de Nouméa à 9h00, mais nous devons y être à 8h00 pour voir si nous pouvons monter dans ce bateau (le seul de la journée). Bah oui, la seule agence à proposer des voyages pour le phare propose en fait un pack avec excursions, déjeuner en groupe avec animations locales (woohoo) et ça nous tente moyen bof d'aller apprendre à danser le vahiné sur Hervé Villard ou Pierre Perret (version musique antillaise, certes, mais quand même). Bref, nous ne voulons que le passage et pas l'accompagnement, et nous ne serons autorisés à monter à bord que s'il reste de la place.
C'est que nous a aboyé la charmante hôtesse a qui nous avons expliqué notre besoin (sachant qu'à l'agence, ils nous avaient dit que globalement, c'était possible. Bref).
Nous avons donc vu embarquer le car de retraités allemands (en short mit chaussettes aux genoux comme il se doit) et les 4 classes de collégiens pré pubères australiens... Nous étions limites prêts à rebrousser chemin, vu la faune, quand la gentille accompagnatrice nous a invité à monter à bord, car le bateau allait partir sous peu. Après 1 heure d'attente, nous avons décidé que sur la plage, on serait peinards et qu'en s'en fichait des collégiennes hystériques...
Bien nous en a pris car l'ile est magnifique. Exploitée par la seule agence qui propose des croisières jusque la bas, accessible pour la journée uniquement (personne ne passe la nuit sur l'ile), cette ile abrite un phare aux 247 marches, du haut duquel nous avons eu une vue superbe sur l'océan du coin... L'ile du phare est entourée de laitue (algues) et de récifs coralliens, et héberge du coup quantité de poissons colorés. Nous avions emmené masque/tuba/palmes (pas de soucis de poids aujourd'hui, haha!) et nous avons profité de la plage et de la baignade. Cela nous a permis de voir "de près" plein de dawas (des poissons néocalédoniens assez rigolos avec une petite corne. C'est le poisson le plus cité dans les conversations en NC).
Nous nous sommes également payés le luxe d'une grosse frayeur, car à marée basse, nous nous sommes retrouvés coincés dans le corail. C'est à cette occasion que je me suis fait une superbe griffure sur le genou (qui a duré une grosse semaine) que je me suis empressée de désinfecter arrivée à l'hôtel. Coup de chance, ce n'était pas du corail urticant. :)

Le phare Amédée est également le lieu de villégiature préféré du tricot rayé, serpent local au venin extrêmement dangereux, mais avec une gueule si petite qu'il a beaucoup de mal à mordre. Les tricots rayés se baladent partout sur l'ile et sont globalement désintéressés par les gens sur plage. Tant qu'on les ignore, ils nous ignorent. Mais avec notre troupeau de collégiennes, nous savions dès qu'un serpent s'aventurait sur le sable. :)



A part ça, l'hôtel nous a fait une bonne blague. Notre chambre n'avait pas été faite aujourd'hui. Enfin, c'est pas grave, c'est (déjà) notre dernière nuit ici. Demain, nous reprenons l'avion pour 30 heures de vol (avec escales). Je ne raconterai pas le voyage retour, et surtout pas le Sydney-Singapour, quand nous nous sommes retrouvés au cœur d'une classe de petits allemands surexcités... J'ai failli en mordre 2 ou 3....

Nous sommes revenus fatigués, mais enchantés de ces 3 semaines aux antipodes. Un dépaysement total, un décalage horaire total aussi, et des souvenirs plein la tête...

2 derniers liens :
- la liste complète de nos photos en Australie
- la liste complète de nos photos en Nouvelle Calédonie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

L antivenin tricot rayé est chère. Le venin etant très difficile a produire, le serpent n'en lache pas a chaque morsure.
La technique est donc d'attendre 15 minutes après la morsure.
Si le patient commence a avoir des symptomes ( la morsure est mortelle, je le rapelle :p ), alors et seulement a partir de ce moment la on lui injecte le remède.

Je ne sais pas vous, mais je crois que ca serait les 15 minutes les plus longues de ma vie:p