mardi 8 avril 2008

Jour 2

Après une bonne nuit de sommeil, une douche salvatrice et un brossage de dents en règle (comment ca fait trop du bien de se laver les dents en fait! Bref, pouvez pas comprendre le bien être relatif à ca, après 2 jours de non brossage forcé, mais c'est pas le sujet), nous revoila partis pour une journée de car. Une longue journée. Au programme, de la panaméricaine, comme hier. De l'océan à droite, du sable à gauche. Une grosse envie d'aller se rouler dans les dunes et dans les rouleaux.. Mais on n'a pas le temps, on doit arriver à Arequipa le plus tot possible. Je rappelle que la nuit tombe à 18h00 (à peu près, hein. Elle tombe vite d'accord, mais pas à une heure précise comme ca), et la route de montagne péruvienne de jour, c'est bien mais pas top, alors la nuit, je te raconte pas!!
Donc, dunes à droite.... A tiens non, ca commence à changer, c'est plus dunes, c'est rocaille... Et d'un coup, tu sais pas pourquoi, au milieu d'un rocaille nue depuis environ 100 bornes, tu tombes sur 10 mètres (de large) de cactus plantés sur tout la hauteur de la falaise.. Et tu repars pour 100 bornes de rocaille sans rien. Personne ne sait expliquer le pourquoi de cette foret de cactus unique en son genre à cet endroit précis. Mais c'est rigolo et ca coupe de la monotonie du paysage... :)
Bon, sans rigoler, on attaque la montagne aujourd'hui. Pour atteindre Arequipa, on doit passer un col à 4800m.
J'avoue, j'ai rien vu de la route. L'altitude a eu un effet terrible sur moi : ze micro sieste.. Bon, ze macro sieste. J'ai pas arreté de dormir, j'arrivais pas à m'en empecher! Trop trop dur!! Le col, je l'ai apercu, mais de toutes facons, le guide a refusé qu'on s'y arrete, car tout le monde allait etre malade du mal des montagnes.
Arrivés dans la soirée à Arequipa (2300m d'altitude), on va passer 2 nuits dans notre hotel. Ouf, on va pouvoir se poser un poil...
Distribution des clés, et montage des 3 étages pour atteindre la chambre. A 2300M, les 3 étages, tu les sens dans tes petits poumons. Tu as l'impression que tu vas t'effrondrer tellement tu manques d'air. Mais non, tu y arrives quand meme. Tu ouvres ta porte... JOIE! NOEL! Les bagages sont la, tous, et intacts (certains n'ont pas eu cette chance, certains bagages ont été très abimés et des chargeurs de batteries subtilisés).

Demain, visite de la ville blanche, Arequipa. On va voir plein de choses. Mais ce soir, c'est "Pisco sour" de bienvenue pour feter le retour des bagages.

Non, je n'expliquerai pas l'explosion de fringues qui a envahi l'ensemble de la chambre d'hotel, tellement notre joie fut grande de retrouver nos petites affaires. On a sa dignité tout de même.

Arequipa, nous voila! ...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je recherche un moyen de faire baisser la pression atmosphérique autours d une personne pour quelques minutes le temps quelle s endorme.
Si ce systeme pouvait etre portatif et discret, je serais comblé.
Merci d avance.