lundi 21 avril 2008

Urubamba, la région... Jour 8

Donc, dans la région d'Urubamba, il y a les salines de Maras à visiter. Les salines, à priori, tout le monde connait de nom ce que c'est. C'est un endroit où on récolte le sel. En général, on trouve des salines près de la mer. Là, les salines sont à près de 3000m d'altitude et surtout très loin de la mer. Elle sont alimentées par une source qui arrive très chargée en sel. Ce qui a pour effet de rendre l'eau assez chaude. Ce qui est dommage, c'est que ce sel est impropre à la consommation. En effet, il ne contient pas d'iode et l'exclusive consommation de ce sel entraine une carence en iode et donc des problèmes de la thyroïde, comme le goitre, la prise de poids excessive, etc etc. Mais les péruviens continuent à l'utiliser, le sel issu de la mer étant trop cher...

La balade dans les salines fut très agréable, d'autant que le soleil était de la partie. Mais la descente au début du sentier était impressionnante. Bravo au chauffeur du car qui a négocié les virages sur un sentier où il y a la largeur du car et pas beaucoup plus... L'arrivée par l'autre coté (que nous avons descendu) est très abrupte et nous avons croisé beaucoup de péruviens qui passent par là pour accéder aux salines. C'est surprenant que des gens qui marchent tant et qui finalement font beaucoup de sport soient portés sur l'embonpoint....

Nous avons ensuite visité le site d'Oylletambo. Les première vieilles pierres inca de notre périple. En fait, la civilisation inca n'a duré que très peu de temps (2 siècles tout au plus). Elle était en phase ascendante quand les espagnols sont arrivés avec leur gros sabots, leur religion, et leur fusil... Ce site n'est pas du tout un site funéraire, mais un site agricole. Les incas étaient les champions de la culture en terrasse. Bon, d'accord, on peut voir quelques monticules de pierres ca et la, mais c'est simplement les esclaves morts pendant la construction qui sont enterrés là. Les incas étaient aussi les champions de l'agencement de pierres. Il n'y a pas un seul joint apparent et ils pouvaient passer des mois sur une pierre pour qu'elle s'emboite exactement avec sa voisine. Ils utilisaient la technique du martelage pour réaliser les empreintes....


L'après midi, nous avons magasiné au marché de Pisac, petit marché traditionnel. Nous avons acheté divers articles, mais nous n'avons pas fait de photos. Dommage, car les articles en question sont dans la valise qui a disparu (Air France vient d'ailleurs de me donner la procédure pour me faire dédommager de mon bagage perdu et de ce qu'il contenait...).

Demain, le clou du clou, le Macchu Pichu.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Décu, je pensais que tu raconterais la blague du chauffeur :p