lundi 7 avril 2008

1er jour....

Bon, c'est une certitude maintenant. La nuit a été courte. D'autant plus que le compresseur qui a ronflé toute la nuit sous notre fenetre aura pu avoir l'obligeance de nous fournir de l'air conditionné. Mais queude! Tout se perd!!
Bon, C'est pas grave, nous allons finir la nuit dans le car. Allez hop, on y va, en route pour l'aventure!!
Nos pneus vont donc aller causer le bout de gras avec la Panaméricaine, la grande autoroute qui part du nord du continent et qui finit à la pointe sud. Chaque pays qu'elle traverse se doit de l'entretenir. Et au Pérou, c'est pas facile. En effet, la coté Pacifique est un désert. Il ne pleut jamais sur cette région et les quelques villages qui réussissent à survivre sont soit des oasis, soit ravitaillés chaque jour en eau par camion citerne. Autour de l'autoroute, c'est sable et dunes. Que des dunes de sable... Enfin, presque. D'un coté, c'est dune de sable, de l'autre c'est plage et océan à 100 mètres... Et quand le vent souffle, les dunes se déplacent et il n'est pas rare de devoir attendre le passage du bulldozer pour dégager la route complètement ensablée et donc impraticable.
1er arret dans la réserve naturelle de Paracas. Une grande baie maritime au large de laquelle baignent les iles Balestras. Donc, direction le petit bateau à moteur (promène couillons à 27 places) pour aller voir la faune de plus près. Mais au passage, on s'arrete pour admirer le candélabre gravé dans la pierre, qui n'est visible que de la mer et dont on ignore tout de sa création de sa signification (qui a dit un prélude à Nazca??). C'est très joli, c'est gigantesque et ca fait du bien de prendre l'air... ;opp
Après 45 minutes de remous et de secouage, nous arrivons près des iles. Qui hébergent des milliers d'oiseaux. Et des centaines d'otaries. Situées à proximité du courant pourvoyeur de poissons, les oiseaux et les otaries sont comme à l'hotel. Et du coup, tous les 4 ans, le Pérou récolte une de ses exportations lucratives : le guano. Il est assez difficile de retranscrire l'odeur ignoble qui a assailli nos narines à proximité des iles. Mais c'était gerbifiant. Très. Beaucoup! Mais en même temps, il y a tellement d'oiseaux que c'est magnifique... Flippant aussi. On repense forcément au film d'Alfred Hitchcok, hein.... Les otaries sont rigolotes, on croirait qu'elles prennent la pose pour nous! :) Enfin bref, il faut savoir qu'en 4 à 5 ans, les oiseaux produisent 1 mètre de guano sur chacune des iles (enfin les iles sont recouvertes entièrement de guano sur une épaisseur d'un mètre!). C'est énorme. Crade, mais énorme!!
La balade est sympa, mais il faut continuer le périple, alors retour au car!
Nous aurons droit à un arrêt pour aller tremper nos petits petons dans les eaux glaciales (max 13 les étés de forte chaleur) de l'océan Pacifique. Qui n'a de Pacifique que le nom. Les rouleaux sont assez impressionnants. Et le courant froid qui longe la cote fait qu'on a vraiment pas envie d'aller tremper autre chose que les pieds. Pourtant, les habitants de Lima, dès qu'ils le peuvent vont faire un tour sur les plages (mais pas à Lima. C'est trop pollué). Après quelques (trop) d'heures de car, arrivée à Nazca, où nous nous répartissons en petits groupes pour aller survoler les fameuses lignes.
Fortement déconseillé à ceux qui ont peur de l'avion, fortement déconseillés aux estomacs fragiles, nous voilà partis en CESNA (nous étions 3 + le pilote dans le notre) pour 45 minutes de folie!! Youhou!!!
L'aller semble long. Quand est ce qu'on arrive au dessus des lignes? Rho, pis j'ai pas de bol, j'ai qu'un écouteur qui marche à mon casque.... Mais on entend rien dans ce truc, je peux même pas discuter avec Namour!
Ah tiens, il dit quoi le pilote? En dessous de l'aile droite?? Je jette un oeil... Ah oui, vaguement, on voit quelques traits, mais c'est tout petit! Pis on reconnait pas bien... Et là, le pilote, sans prévenir, il plante son aile pour faire un demi tour rapide et refaire un passage pour coller les quelques lignes sous l'aile gauche, histoire que tout le monde en profite bien. Ca secoue les entrailles et ca fiche un poil les chocottes! C'est pas si solide que ca un CESNA! :)
Au terme du visionnage d'environ 6 figures, c'est retour au bercail. Et le retour est encore plus long que l'aller. Coup d'oeil fréquent sur les petits sacs honnis mais pratiques et nécessaires en cas de besoin. Et le pilote, pensant nous faire plaisir, qui fait un détour pour nous montrer une figure pas prévue sur le plan de vol! Merci coco, mais ca va aller la! J'en peux plus de serrer les dents!! :)
Au final des super souvenirs de cette virée en avion. Un peu déçue par la taille des figures (je voyais ca plus grand quand même), mais impressionnée par le nombre et puis bon, au sol, c'est quand même 'achement grand (il parait, vu que c'était trop loin pour qu'on y aille en vrai).
Toujours pas de bagages, mais ce soir, on a réussi à acheter un T-shirt et une brosse à dents chacun. Joie!!

To be continued.

PS : histoire de baver un poil... Le candélabre et l'océan Pacifique!
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

tssss, c'est pas un candélabre, c'est une fleche pour dire aux oiseaux que c'est par la leur ile...